Cliquez ici >>> 🥳 comment les inégalités sociales portent atteinte à la cohésion sociale

Partie3 Les politiques sociales. Chapitre 2. La lutte contre les inégalités et les théories de la justice sociale. Introduction . Document 1 : les inégalités sociales ne DansSociologie des inégalités, pages 151 à 192 En effet, les constats objectifs sur les « différences » enregistrées dans les principaux domaines de la vie sociale (les revenus, l’éducation, la santé, l’accès à l’emploi, etc.), issus le plus souvent de la statistique publique, ne sont que très rarement (voire jamais) directement appariées à des opinions sur la justice Scienceset techniques sanitaires et sociales, série ST2S, enseignement de spécialité, classe de première, voie technologique. 5 Le module « Modes d’intervention en santé et action sociale » prolonge la réflexion engagée dans la partie « Santé, bien-ête et ohésion soiale » pa une appohe des difféents modes d’inte vention en commissionThématique 3 Nos missions La pratique sportive constitue un réel facteur de cohésion sociale et de déterminant de santé. Elle favorise et renforce les liens sociaux et elle est porteuse de bienfaits indéniables pour la santé. À travers cette commission thématique, la Conférence Régionale du Sport souhaite développer le sport pour toutes et tous, [] contrela cohésion sociale. Cohésion sociale et droits humains On voit ici comment la cohésion sociale est intiment liée à la notion de droits humains. La cohésion sociale existe si les membres de la société se sentent respectés, reconnus. Et cette reconnaissance passe par le respect des droits de chacun. Se sent-on membre S Inscrire Sur Site De Rencontre. Débats Les ruptures d’égalité transforment les comportements de tous ceux qui appartiennent au groupe des personnes discriminées, analyse l’économiste Stéphane Carcillo. Article réservé aux abonnés Vous avez publié, avec l’économiste Marie-Anne Valfort, un ouvrage sur les discriminations dans le monde du travail qui montre qu’il y a une corrélation entre les discriminations et la confiance dans les relations ­sociales. Comment fonctionne ce lien ? Le politiste américain Robert Putnam est le premier à avoir identifié, au début des années 2000, un lien entre la pratique des discriminations et l’émergence de la défiance. Parce que les ruptures d’égalité sont perçues comme des mécaniques profondément injustes, elles minent la cohésion sociale – et ce à grande échelle. Les discriminations n’ont rien de marginal les homosexuels représentent 5 % à 10 % de la population, les minorités ethniques près de 10 %, et les femmes constituent une minorité majoritaire ». Une part très importante de la popu­lation voit donc sa carrière et ses salaires stagner en raison de préjugés absurdes et de stéréotypes irrationnels. Ces discriminations donnent naissance à de véritables cercles vicieux au lieu de favoriser l’intégration des minorités, elles les encouragent à se replier vers leur communauté d’origine. Face à ces mécanismes d’exclusion, les minorités ont en effet tendance à rejeter les valeurs de la société d’accueil. Après les attentats du 11 septembre 2001, les musulmans qui vivaient dans les Etats américains où les actes islamophobes ont le plus augmenté affichaient ainsi, dix ans plus tard, des normes sociales plus rigoristes, des taux de mariages intracommunautaires plus élevés et des pratiques religieuses plus intransigeantes. Ces discriminations ont, selon vous, des conséquences ­au-delà même du cercle des personnes qui sont ­directement discriminées. Par quels mécanismes ? Les discriminations nuisent aux personnes qui en sont victimes, mais elles perturbent aussi plus largement le jeu social ­elles transforment les comportements de tous ceux qui appartiennent au groupe des personnes discriminées. Des études américaines et françaises mettent ainsi en évidence le mécanisme de la menace du stéréotype » les personnes appartenant à des minorités redoutent tellement les préjugés associés à leur couleur de peau, leur sexe ou leur orientation sexuelle qu’elles perdent leurs moyens lors des tests. Et elles finissent par confirmer involontairement l’image négative de leur groupe. Jeff Stone, professeur de psychologie de l’université d’Arizona, a ainsi montré, lors d’une expérience réalisée à Princeton, que les Afro-Américains réussissent mieux un exercice sportif s’il est présenté comme une mesure de l’aptitude physique naturelle » que comme une mesure de l’aptitude à développer une stratégie durant une performance sportive » – comme s’ils voulaient confirmer les stéréotypes qui veulent que les Noirs soient plus doués pour le sport que pour les matières intellectuelles. Les préjugés pèsent aussi lourdement sur les filles parce qu’elles sont censées avoir moins de dispositions pour les mathéma­tiques que les garçons, elles réussissent mieux le même test d’arithmétique quand il n’y a pas de garçons dans la salle… Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe. 28 juillet 2012 6 28 /07 /juillet /2012 2047 Pour Claude Guéant, le texte que prépare Manuel Valls sur les critères de la régularisation des étrangers en situation clandestine aura pour conséquence de créer des droits pour des personnes qui ont violé la loi». INTERVIEW - Pour l'ancien ministre de l'Intérieur Claude Guéant, la ligne politique du gouvernement se résume à annuler ce qui a été fait sous Sarkozy. LE FIGARO. - Comment réagissez-vous aux déclarations de votre successeur au ministère de l'Intérieur, Manuel Valls? Claude GUÉANT. - La ligne de la politique mise en œuvre par le gouvernement Ayrault semble se résumer à annuler ce qui a été fait sous la présidence de Nicolas Sarkozy, fût-ce au détriment des intérêts fondamentaux de notre pays. Nous avons pu le constater, ces deux dernières semaines, en matière économique les mesures adoptées dans le collectif budgétaire n'ont pour résultat que de diminuer les revenus des Français et de ré­duire la compétitivité des entreprises, alors qu'au contraire il conviendrait de stimuler et la consommation et la productivité française. En ce qui concerne l'immigration, et singulièrement le volet naturalisation, les mesures que préconise Manuel Valls sont de na­ture à porter gravement atteinte à la cohésion sociale, alors même que le gouvernement socialiste lui-même ne cesse de proclamer sa volonté de rassembler le pays. Dans quel état d'esprit aviez-vous établi en 2011 de nouveaux critères d'accès à la naturalisation pour les étrangers? Notre politique avait un objet et un seul faire en sorte que les naturalisations soient des succès et que les nouveaux Français soient reconnus sans aucune réserve comme des Français à part entière qu'ils sont. Devenir français, ce n'est pas le début d'un parcours, c'est l'aboutissement d'une intégration, comme d'ailleurs Manuel Valls le reconnaît. Nous avions établi trois nouvelles conditions la première, en vigueur depuis le 1er janvier 2012, faire preuve d'un minimum de connaissance de la langue française. C'est le niveau correspondant à la fin de la scolarité obligatoire la troisième. C'est le critère retenu par l'ensemble des pays européens et d'autres comme le Canada. La deuxième mesure, applicable depuis le 1er juillet, consistait à demander une connaissance minimale de notre histoire, de nos institutions, de notre culture, sous forme d'un QCM questionnaire à choix multiple. Là encore, cela me semble absolument normal et de bon sens qu'un Français connaisse les grands principes de la société dans laquelle il vit. Ce QCM a été testé pendant plusieurs mois et il ne correspond en rien à la description qu'en fait Manuel Valls. Enfin, il y a une troi­sième mesure, qui consistait à faire signer par les nouveaux Français une charte des droits et des devoirs» des citoyens, lors d'un entretien d'assimilation. La remise en cause de ces mesures est-elle le signal d'un assouplissement de la politique d'immigration? Je serais très choqué que le gouvernement veuille revenir sur ces trois me­sures qui n'ont pour objet que de garantir la cohésion de notre pays. Je crois malheureusement que c'est un signal parmi beaucoup d'autres. Au Sénat, Manuel Valls a confirmé qu'il allait revoir les critères de la régularisation des étrangers en situation clandestine. Le texte que prépare le ministre aura à l'évidence pour conséquence de créer des droits pour des personnes qui ont violé la loi. Ce qui pose problème. Il indique qu'un des critères pourrait être celui de la scolarisation des enfants. Or tous les enfants étrangers, quelle que soit la régularité du séjour de leurs parents, sont accueillis dans nos écoles. Cela signifie qu'il suffirait d'avoir des enfants pour avoir un droit définitif au séjour. Manuel Valls dit aussi que le fait de travailler clandestinement pourrait donner droit au séjour. Autant dire que plus on est irrégulier, plus on enfreint la loi, plus on aurait droit au séjour. Je laisse les Français juger! J'ajoute que la création du forfait de 30 euros pour l'accès à l'aide médicale d'État AME avait pour objectif de mettre fin à une anomalie le plus pauvre des Français doit cotiser un minimum alors qu'un étranger clandestin pouvait être soigné gratuitement. Le gouvernement remet en vigueur cette injustice. Quelle idéologie sous-tend ce changement de cap? Le trait commun de toutes ces mesures, on le trouve dans les publications de l'association Terra Nova, qui sert de laboratoire d'idées au PS. Ces publications disent que la classe ouvrière est devenue ringarde et conservatrice et qu'elle doit être, en tant que clientèle électorale, abandonnée par la gauche. Avec un total cynisme, ces publications affirment que puisque les personnes issues de l'immigration votent à 75% pour la gauche, la nouvelle clientèle électorale à cultiver pour le PS doit désormais être celle des personnes issues de l'immigration. Par conséquent, il faut augmenter l'immigration! La droite n'est pas contre l'immigration, mais elle veut maîtriser les flux migratoires afin que ceux qui sont légalement accueillis dans notre pays s'y sentent à l'aise et y réussissent. En revanche, favoriser une immigration incontrôlée pour des motifs politiciens présente de grands dangers pour la cohésion sociale et pour la préservation des valeurs de la Répu­blique. Published by Franck GUIOT 18h29, le 11 mai 2017, modifié à 18h47, le 11 mai 2017 Certes, "l’espérance de vie des Français est élevée", et "la réduction de la mortalité se poursuit". Mais en décortiquant le rapport 2017 sur "L’État de la santé de la population en France", publié par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques Drees et l’agence Santé publique France, les inégalités sont le niveau social des Français, les statistiques du rapport varient fortement. En clair l’état global de santé des populations les plus défavorisées n’est pas le même que celui des classes conditions de travail ou encore environnement quotidien le cadre de vie des Français les plus pauvres touche directement leur état de de risque d’obésité pour les enfants d’ouvriers. Les données relevées en 2014 sur un panel d’enfants de CM2 montrent une corrélation entre situation socio-économique et risques de surpoids. 12,7% des enfants de cadres étaient en surpoids ou en obésité. C’est 20% pour les enfants d’employés, et le chiffre grimpe encore d’un point et demi pour les enfants d’ travail qui rend malade. Face aux maladies professionnelles, les ouvriers sont là-aussi défavorisés. Plus exposés à la pénibilité du travail et aux environnements polluants, ils tombent plus facilement malade à cause de leur travail. Les statistiques sont sans appel 72% des maladies professionnelles déclarées touchent des ouvriers. 23% seulement concernent des employés du régime général. Pour les maladies liées à l’amiante, dont le cancer du poumon, 92% des victimes travaillaient en tant qu’ Français les plus défavorisés sont aussi plus vulnérables face aux affections cardio-vasculaires la mortalité liée à ces pathologies est 50% plus importante que pour les classes vie plus longue pour les plus aisés ? Ces inégalités face aux différents troubles et pathologies qui touchent l’état de santé des Français induit un écart non négligeable entre les espérances de vie des différents groupes socio-économiques. A 35 ans, un cadre homme peut ainsi espérer vivre au moins six ans de plus qu’un ouvrier. C’est un peu plus de 3 ans pour une le rapport pointe des disparités territoriales. La mortalité prématurée est beaucoup plus importante en Outre-mer, avec 30% de décès avant 65 ans, contre 18,5% en métropole. Le nombre d’enfants mort-nés en Outre-mer représente plus du double des décès de nourrissons en France méthodologie ?Pour évaluer la santé des Français, la Drees se base sur plus de 200 indicateurs. Elle utilise plusieurs sources de données. Les statistiques d'état civil d'abord, avec les certificats de naissance et de décès, ces derniers indiquant les causes médicales de la mort. Les enquêteurs consultent également les registres de pathologies médicales, pour les cancers par exemple. Ils ont enfin recours à des enquêtes de santé au téléphone, où ils peuvent également se renseigner sur la situation socio-économique des personnes interrogées. Celle-ci est évaluée à l'échelle communale en fonction du revenu fiscal médian, du nombre de diplômés de niveau baccalauréat et plus, et de la part d'ouvriers et de chômeurs dans la tranche d'âge 15-64 ans. Ils s'informent aussi sur le mode de recours aux soins des Français, fréquence des hospitalisations, modes de remboursements. Des examens médicaux, cliniques et biologiques, sont par ailleurs réalisées sur un panel d'individus.

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